[vc_row bg_color= » »][vc_column width= »1/1″][vc_column_text]Un objectif en tête, photographier et passer la nuit près des vautours fauves, nous sommes partis en juin sur les balcons du Tarn et de la Jonte, entre Aveyron et Lozère. Une randonnée-bivouac itinérante de 3 (à 4) jours impressionnante et revigorante !

Comme à notre habitude et comme chaque année, c’est par le train que nous souhaitions profiter des plaisirs de la marche. Nous avions fait le Cévenol et le Translozérien l’année passée, cette année c’était l’Aubrac. Le train des hauts plateaux (du toit de la France, paraît-il même) nous a conduit de Clermont-Ferrand jusqu’à La Canourgue en passant par le somptueux viaduc de Garabit.

C’est depuis la Canourgue, en Lozère, que nous avons escaladé le Causse de Sauveterre. Ce massif calcaire signifie terre sauve. Une terre de « refuge » créée par le monastère de Saint-Enimie où il était interdit au Moyen-Âge de poursuivre les fugitifs. Depuis cette terre « sainte » pour la faune et la flore, nous sommes ensuite partis admirer, depuis les balcons, les gorges du Tarn. Du Point Sublime jusqu’au Rozier en passant par d’impressionnants cirques.

Au Rozier et à Peyreleau, nous avons vu la rencontre entre Lozère et Aveyron, entre Tarn et Jonte. Nous avons remonté cette dernière jusqu’au Causse Noir pour admirer les vautours. Avant de repiquer vers Millau par le chaos de Montpellier le Vieux pour reprendre notre bon vieil Aubrac ! Un aller presque sans retour, du moins pour l’esprit, les sens et le plaisir.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row bg_color= » »][vc_column width= »2/3″][ish_gallery images= »3969,3955,3942,3918,3899,3847″ gallery_type= »slideshow » thumbnail_size= »full » open_popup= »no » columns= »1″][/vc_column][vc_column width= »1/3″][ish_box][vc_row_inner][vc_column_inner width= »1/1″][ish_headline tag_size= »h3″ align= »center » color= »color4″ icon= »ish-icon-thumbs-up-1″]En pratique[/ish_headline][ish_list text_color= »color4″]

[/ish_list][/vc_column_inner][/vc_row_inner][/ish_box][/vc_column][/vc_row][vc_row bg_color= » »][vc_column width= »1/1″][ish_text_separator tag_size= »h3″ align= »center » text_color= »color5″ icon= »ish-icon-quote »]Les vautours[/ish_text_separator][ish_gallery images= »3939,3951,3895,3892″ columns= »1″][ish_divider][ish_text_separator tag_size= »h3″ align= »center » text_color= »color5″ icon= »ish-icon-map »]Le parcours[/ish_text_separator][/vc_column][/vc_row][vc_row bg_color= » »][vc_column width= »1/2″][vc_raw_html]JTNDaWZyYW1lJTIwd2lkdGglM0QlMjI1MDBweCUyMiUyMGhlaWdodCUzRCUyMjY1MHB4JTIyJTIwc3JjJTNEJTIyaHR0cHMlM0ElMkYlMkZ3d3cub3BlbnJ1bm5lci5jb20lMkZyb3V0ZSUyRjg4NTM5MjAlMkZlbWJlZCUyRmZyJTJGNTU3NDYzNjg0NzU2NmQ2ZDQ1NGY1YTcyNGQ2YTY4NTk3OTQ5MzI0NTc5NmU2MzUyNTQ1MDZhNDYzMTQ1NTQ2MzRjNzE1MTQ4NGMzMDQzMmY3YTY0NmIzZDNhM2FkY2Y5ZGNhNGZhOTM3NTJjOWE3M2UwZTBjNWJhZjg4OSUyMiUyMGZyYW1lYm9yZGVyJTNEJTIyMCUyMiUyMGFsbG93ZnVsbHNjcmVlbiUzRSUzQyUyRmlmcmFtZSUzRSUwOQ==[/vc_raw_html][ish_divider][/vc_column][vc_column width= »1/2″][ish_image image= »3979″ size= »full » align= »center »][/vc_column][/vc_row][vc_row bg_color= » »][vc_column width= »1/1″][ish_text_separator tag_size= »h3″ align= »center » text_color= »color5″ icon= »ish-icon-calendar-1″]Au jour le jour[/ish_text_separator][/vc_column][/vc_row][vc_row bg_color= » »][vc_column width= »1/1″][ish_tgg_acc][ish_tgg_acc_item el_title= »J1 De La Canourgue au Point Sublime – 22 km » active= »yes » icon= »ish-icon-location-1″][vc_row_inner][vc_column_inner width= »1/1″][vc_column_text]Pour cette première journée, tout commence en fait… en gare de La Mothe-Bannassac à 2 kilomètres de la Canourgue. De moins en moins de trains, malheureusement. Pour nous un seul par jour. Il faut prévoir d’arriver la veille (vers 17h30) et dormir une nuit à la Canourgue (ou commencer le sentier pour dormir en bivouac sur le Sauveterre !).

Vous longerez d’abord une route départementale fréquentée, jusqu’à La Canourgue. Pas folichon mais, heureusement, c’est l’un des seuls moment de l’itinérance où la voiture et la civilisation sont hyper présents. Après La Canourgue, une première belle montée jusqu’au Causse de Sauveterre. Là-haut vous traverserez de jolis villages. Le Sauveterre peut être boisé, sec, venté. Ce qu’il y a de sûr, c’est qu’il n’est pas plat ! Les petites montées (et petites descentes) se succèdent et peuvent vite devenir casse-pattes. Mais le GR6 est assez agréable sur cette portion.

Vous déboucherez le soir près du Point Sublime, qui surplombe les gorges du Tarn. Spectacle assuré entre vues plongeantes sur la rivières, falaises calcaires surmontées d’une flore sauvage et rapaces qui tournoient dans le ciel. Le bivouac et le camping sauvage sont interdits dans le secteur. Privilégiez le camping juste à côté. Confortable, peu cher et à 1 minute du Point Sublime.[/vc_column_text][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_row_inner][vc_column_inner width= »1/1″][ish_text_separator tag_size= »h3″ align= »center » text_color= »color5″ icon= »ish-icon-camera-alt »]À voir sur votre parcours[/ish_text_separator][vc_column_text]Les maisons et fermes en pierre du Causse

Caractéristiques du Causse de Sauveterre, les habitations sont ici en pierre (calcaire) aux toits de Lauze. Difficile, à l’époque où le  déboisement était légion, de trouver pléthore d’arbres. La matière première abondante, le calcaire, a dont été utilisé sur l’ensemble des constructions. Pour les murs, bien sûr, mais aussi pour les voûtes et les charpentes. Elles font le charme du Causse.

Saint-Georges de Lévézac

Cette commune a la particularité de s’étendre depuis le Tarn jusqu’au Sauveterre. En bas, à 400 mètres d’altitude, le long de la rivière, les hameaux s’étendent devant les falaises calcaires qui abritent d’importantes grottes. Plus haut, sur le plateau agricole, vous découvrirez le cœur du village avec sa très jolie église et ses maisons de pierre.

Le point sublime des gorges du Tarn

La petite route depuis Saint-Georges de Lévézac vous conduit jusqu’à cet impressionnant belvédère qui domine les gorges du Tarn. C’est un incontournable qui vous permettra d’admirer les rapaces mais aussi des plantes et fleurs qui poussent au cœur de la rocaille.

[/vc_column_text][/vc_column_inner][/vc_row_inner][/ish_tgg_acc_item][/ish_tgg_acc][/vc_column][/vc_row][vc_row bg_color= » »][vc_column width= »1/1″][vc_row_inner][vc_column_inner width= »1/1″][/vc_column_inner][/vc_row_inner][ish_tgg_acc][ish_tgg_acc_item el_title= »J2 De point sublime en point sublime : des gorges du Tarn à la Jonte – 28 km » icon= »ish-icon-location-1″][vc_row_inner][vc_column_inner width= »1/1″][vc_column_text]La seconde journée démarre tôt. Il le faut si vous voulez échapper aux grosses chaleurs de l’après-midi et découvrir les gorges du Tarn et le cirque de Saint-Marcellin au calme. Avant d’atteindre cet impressionnant site troglodytique, il vous faudra passer le très joli hameau de Almières, sur les hauteurs des Vignes. Admirez, notamment, les très jolies maisons de pierre sèche.

Ensuite, c’est à Saint-Rome de Dolan que vous ferez une courte étape avant de suivre le GRP du Tour du Causse de Sauveterre en longeant le précipice qui borde le Tarn, 300 mètres sous vos pieds. Les vues sont par moment incroyables (n’hésitez pas à sortir un peu du chemin pour de somptueux panoramas).

Vous dépasserez les très jolis villages troglodytiques de Saint-Marcellin et d’Eglazynes, lovés dans un cirque de calcaire impressionnant et creusé par l’eau et le temps.

Après avoir franchi Le Rozier, vous repasserez côté Aveyronnais pour découvrir Peyreleau et longer la Jonte. Piquer une tête nous semble indispensable, on vous laissera juger du meilleur spot (attention pas de baignade surveillée).

Il sera enfin temps, en fin d’après-midi, de franchir peut-être la plus grosse difficulté de la randonnée. Remonter sur le Causse Noir par l’ermitage Saint-Michel et le très joli cirque de Madasse. Une nuit à la belle étoile vous attend alors, tout près des nids de vautours. Le coucher de soleil et somptueux, les rapaces tournoient avant de s’endormir à quelques mètres de votre bivouac. Une chance inouïe (attention une partie de la corniche est en réserve biologique, bivouaquez en dehors ![/vc_column_text][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_row_inner][vc_column_inner width= »1/1″][ish_text_separator tag_size= »h3″ align= »center » text_color= »color5″ icon= »ish-icon-camera-alt »]À voir sur votre parcours[/ish_text_separator][vc_column_text]Le hameau de Almières

Ce n’était pas un point de la carte que nous avions coché. Pourtant, au petit matin et au soleil levant, nous avons été sous le charme de ce petit bout du Causse. Almières et un hameau charmant, avec notamment cette impressionnante bâtisse de pierre.

Le Cirque de Saint-Marcellin et ses villages troglodytiques

Autour du magique cirque de Saint-Marcellin, vous découvrirez deux très jolis hameaux directement construits dans la pierre. Difficile, vue la place, de faire autrement que de conquérir la roche. Le travail de l’Homme est ici remarquable. Sur les habitations troglodytiques, bien sûr, mais aussi sur le terrassement qui permirent la culture. Eglazyines fut habité jusque dans les années 60. Depuis, ce sont des passionnés qui entretiennent ces deux villages.

Peyreleau

Peyreleau est un très joli village, qui a su garder son charme d’antan (plus que Le Rozier, côté Lozérien, où les magasins et la vie commerciale sont plus denses). Ne ratez pas le panorama depuis la tour de l’Horloge. Vous apercevrez parfaitement la jonction des gorges du Tarn et de celles de la Jonte. Les ruelles de cette ville médiévale sont attachantes.

La Jonte, la Corniche du Causse Noir et le Cirque de Madasse

En longeant la Jonte, vous découvrirez une forêt sauvage, perdue au milieu d’une forêt dense. Un paysage de carte postale qui se poursuivra en découvrant les ruines de l’Ermitage Saint-Michelle accessibles par une petite échelle de fer. Une belle aventure qui se terminera sur les hauteurs du Causse Noir, entre rochers suspendus et cirque de Madasse, réserve pour les espèces animales et végétales.

[/vc_column_text][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_row_inner][vc_column_inner width= »1/1″][/vc_column_inner][/vc_row_inner][/ish_tgg_acc_item][/ish_tgg_acc][/vc_column][/vc_row][vc_row bg_color= » »][vc_column width= »1/1″][ish_tgg_acc][ish_tgg_acc_item el_title= »J3 Des gorges de la Jonte à Millau – 30km » icon= »ish-icon-location-1″][vc_row_inner][vc_column_inner width= »1/1″][vc_column_text]Les jambes doivent commencer à piquer en ce 3e et dernier jour. Il faut dire que l’étape de la veille était longue en distance et en dénivelé. Aujourd’hui, ce sera plus calme avec la traversée du Causse Noir.

Le plus petit des Grands Causses n’en demeure pas moins long à traverser à pied. Le chemin que l’on vous propose emprunte assez longtemps une petite route départementale (pour raccourcir un peu). Elle n’est pas beaucoup fréquentée mais vous pouvez aussi privilégier le crochet par le GR62 depuis Saint-André de Vézines.

Après un Nord-Sud dans des paysages d’estive, agricoles et ouverts entrecoupés de jolies forêts de pins, vous déboucherez sur les gorges de la Dourbie. Troisième et dernière rivière de votre parcours, avant de filer à Millau. Profitez de jolis panoramas sur l’eau mais aussi sur les éléments qu’elle a creusé au fil des millénaires. Notamment le fameux chaos de Montpellier-le-Vieux.

Il sera temps, ensuite, de vous diriger vers le Puncho d’Agast. Dernier plateau sur lequel vous aurez une impressionnante vue sur Millau à vos pieds et son viaduc un peu plus loin. La dernière descente vous offrira la cité Aveyronnaise sur un plateau pour un repos bien mérité avant de reprendre le train, le lendemain matin ![/vc_column_text][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_row_inner][vc_column_inner width= »1/1″][ish_text_separator tag_size= »h3″ align= »center » text_color= »color5″ icon= »ish-icon-camera-alt »]À voir sur votre parcours[/ish_text_separator][vc_column_text]Millau

Millau est une très jolie conclusion à cette itinérance de 3 jours. Dans son cœur historique, vous découvrirez de très jolies façades médiévales, des hôtels particuliers et l’impressionnante tour des Rois d’Aragon. Ne manquez pas non plus la promenade le long du Tarn jusqu’au Pont vieux et son moulin.

 

[/vc_column_text][/vc_column_inner][/vc_row_inner][/ish_tgg_acc_item][/ish_tgg_acc][/vc_column][/vc_row]

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